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Super analyse Carlos !

Il y a aussi la finitude du marché du software. Les grosses catégories ont été envahies et elles sont bien protégées par ses leaders. Que reste-t-il comme "big space" ?

Le biais vient du fait que l'on appelait ça le monde la "tech", ce qui donne l'impression d'une de possibilité infinie, alors que ça a toujours été le monde du software (connecté à internet).

On parlait de nouvelles technologies et de digitale (voir de numérique) et de nouveau ces théories donnent une impression de possibilité infinie, alors que ces nouvelles technologies ne sont plus nouvelles depuis pas mal de temps (le pétrole et l'électricité ne sont plus depuis longtemps de nouvelles technologies).

Puis le mythe de l'innovation qui s'est amplifié, car il est devenu un mantra pour tous les gouvernements qui en ont fait leur cheval de bataille (alors même que personne n'a de définition commune) et la seule "solution" pour répondre à tous nos problèmes (CO2, Social, croissance...).

D'ailleurs on ne parle jamais de la finitude de la tech (software + internet) dans le monde des startups, car c'est assez flippant.

On a envie que la fête continue, donc si ce n’est pas la blockchain, ce sera l'AI, si ce n’est pas ça, ce sera l'impact ou la deeptech.

Il faut bien que ça continue, car pour beaucoup c'est notre raison d'être et notre gagne pain, donc pas la bonne situation pour envisager de potentielles limites à ce monde de la tech (aka software). Notre "skin in the game" est tellement fort, que l'on n’est pas armé pour imaginer autre chose.

The software party must go on :)

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